perceptions extra sensorielles

Perceptions extra sensorielles

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Qu’est-ce que la PES : la perception extra sensorielle ?

La PES ou perception extra sensorielle est le plus souvent appelĂ©e le « sixième sens » dans la Voyance Divinatoire. C’est l’information sensorielle qu’un individu reçoit et qui dĂ©passe les cinq sens ordinaires que sont la vue, l’ouĂŻe, l’odorat, le goĂ»t et le toucher. Il peut fournir Ă  l’individu des informations sur le prĂ©sent, le passĂ© et l’avenir car il semble provenir d’une seconde rĂ©alitĂ© ou d’une rĂ©alitĂ© alternative.

C’est une perception qui se produit indĂ©pendamment des processus sensoriels connus. Habituellement inclus dans cette catĂ©gorie de phĂ©nomènes, nous avons par exemple la tĂ©lĂ©pathie, ou transfert de pensĂ©e entre personnes, le don de voyance ou de clairvoyance, le don de guĂ©rison par les mains, le Reiki, la radiesthĂ©sie, la capacitĂ© de protection, le don de magnĂ©tisme, le barreur de feu, la perception de voir la couleur de l’Aura d’une personne ou bien la prĂ©cognition, ou connaissance de l’avenir.

Un peu d’Histoire

L’Ă©tude scientifique de ces phĂ©nomènes et d’autres phĂ©nomènes similaires remonte Ă  la fin du XIXe siècle. La plupart des preuves Ă  l’appui provenant d’expĂ©riences personnelles. Par exemple, certaines expĂ©riences ont Ă©tĂ© tournĂ©s vers la tentative de deviner correctement les symboles des cartes cachĂ©s Ă  leur vue dans des conditions contrĂ´lĂ©es. Un pourcentage supĂ©rieur Ă  la probabilitĂ© de rĂ©ponses corrects sur un nombre statistiquement significatif d’essais est considĂ©rĂ© comme une preuve de rĂ©ussite de PES. Bien que de nombreux scientifiques continuent de douter de l’existence de la perception extra sensorielle, les personnes qui prĂ©tendent possĂ©der une de ces capacitĂ©s sont parfois utilisĂ©es par des Ă©quipes d’enquĂŞteurs pour des missions de recherche d’individus ou d’objets disparus.

Le terme « PES » a Ă©tĂ© utilisĂ© en 1870 par Sir Richard Burton. En 1892, un chercheur français, le Dr Paul Joire a utilisĂ© ce terme pour dĂ©crire la capacitĂ© d’une personne hypnotisĂ©e ou en Ă©tat de transe Ă  ressentir les choses de l’extĂ©rieur sans utiliser ses sens ordinaires. Cependant, le phĂ©nomène de l’activitĂ© de perception extra sensorielle a Ă©tĂ© indiquĂ© beaucoup plus tĂ´t. Certains disent mĂŞme Ă  l’Ă©poque biblique. Bien qu’il n’y ait pas de preuves claires quant Ă  la certitude des phĂ©nomènes, elle a attirĂ© l’attention et l’enthousiasme d’un grand nombre de personnes au cours des siècles.

Dans les annĂ©es 1920, un ophtalmologiste munichois, le Dr Rudolph Tischner, a utilisĂ© la PES pour dĂ©crire l’externalisation de la sensibilitĂ©. Puis, dans les annĂ©es 1930, le parapsychologue amĂ©ricain J. B. Rhine a popularisĂ© le terme pour inclure des phĂ©nomènes psychiques similaires aux fonctions sensorielles. Le Rhin a Ă©tĂ© parmi les premiers parapsychologues Ă  tester des phĂ©nomènes de perception extra sensorielle en laboratoire.

La première Ă©tude systĂ©matique de la PES a Ă©tĂ© menĂ©e en 1882, lorsque la Society for Psychical Research a Ă©tĂ© fondĂ©e Ă  Londres. Les revues de cette sociĂ©tĂ© « Proceedings and Journal » ont Ă©tĂ© publiĂ©es ainsi que d’autres publications aux États-Unis et aux Pays-Bas. Dautres pays ont fait Ă©tat de rĂ©sultats similaires.

Cependant, ces premières Ă©tudes de perception extra sensorielle Ă©taient rarement expĂ©rimentales. Les Ă©tudes consistaient principalement en des incidents spontanĂ©s qui ont Ă©tĂ© localisĂ©s. Bon nombre des personnes Ă©tudiĂ©es Ă©taient des « sensibles » autoproclamĂ©s ou des mĂ©diums qui exerçaient le Spiritisme. Ils ont rarement Ă©tĂ© examinĂ©s dans des conditions ressemblant Ă  celles d’un laboratoire. Les chercheurs qui effectuaient les examens ressemblaient Ă  des avocats procureurs. Les sujets Ă©taient ainsi bombardĂ©s de questions.

Les expériences rhénanes

Les premières expĂ©riences de PES Ă  deviner les cartes ont Ă©tĂ© menĂ©es par Rhine Ă  l’UniversitĂ© Duke en 1930. Les cartes se composaient de cinq dessins, expĂ©rience que l’on appelait aussi cartes de Zener, maintenant appelĂ©s symboles ESP, d’un carrĂ©, d’un cercle, d’un signe plus, d’une Ă©toile Ă  cinq pointes et d’un ensemble de trois lignes ondulĂ©es. Les symboles Ă©taient imprimĂ©s individuellement, Ă  l’encre noire, sur des cartes ressemblant Ă  des cartes Ă  jouer.

Dans les expĂ©riences classiques du Rhin sur la perception extra-sensorielle, le sujet tente de deviner ou d’appeler l’ordre des cinq symboles lorsqu’ils sont disposĂ©s au hasard dans un jeu de 25 cartes ESP. La probabilitĂ© d’appeler une carte correctement par hasard est d’une sur cinq. Il est donc possible de calculer la frĂ©quence Ă  laquelle un score particulier est susceptible de se produire par hasard dans un nombre donnĂ© d’appels. L’argument du Rhin Ă©tait que lorsque ses sujets obtenaient des scores Ă©levĂ©s que l’on ne pouvait attendre par hasard qu’une fois sur mille essais, ou une fois sur un million, ils affichaient des rĂ©sultats « extrachance », ou ESP.

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