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Le romancier Rider Haggard, au début du 20e siècle, obtint une certaine popularité. Mais le fait qu’il se consacra à la littérature n’a, dans ce cas présent, aucune importance. Si nous nous intéressons ici à ce personnage, c’est parce que Haggard fit, en 1904, un cauchemar qui mérite la peine dch’être développé. Dans l’un de ses songes, le romancier vie que son chien de chasse, Bob, était couché sur la mauvaise herbe du bord d’une rivière. Le chien essayait de lui dire une chose, mais en vain. Haggard eut alors l’impression qu’il voulait lui communiquer qu’il était en train de mourir.
Lorsque Haggard se réveilla, il découvrit que Bob ne se trouvait pas à son endroit habituel. Craignant le pire, il se mit rapidement à la recherche du chien. Comme dans les images que l’inconscient du romancier avait créées,il vit Bob mort sur le bord d’une rivière proche.
Ce fait véridique illustre le fait que, parfois, des choses extraordinaires arrivent dans les rêves. Vous connaissiez probablement quelqu’un qui a perçu, en dormant, un événement avant qu’il ne survienne dans la réalité, ou peut être que cela vous est arrivé à vous-même. Alors comment l’expliquer ? Il n’y a pas de réponse scientifique, mais les faits sont les faits. Et ceux-ci indiquent que de nombreuses personnes ont vu ou ont eu directement des perceptions extrasensorielles. Et c’est sans compter les expériences (avec des résultats très intéressants) que les professionnels spécialisés réalisent en laboratoires.
J’ai rêvé que j’étais un papillon. Mais maintenant je ne sais plus si j’étais un homme qui rêvait qu’il était un papillon, ou si je suis un papillon qui rêve qu’il est un homme.
Chaung Tse
A ce stade, il est vrai, c’est un nombre très restreint de personnes qui accèdent, à travers les songes, à des connaissances auxquelles aucun autre moyen comme jusqu’ici ne permet d’accéder. Dans la plupart des cas, ces connaissances ont une relation directe avec les événements qui arriveront dans l’avenir. Autrement dit, quelques individus font des rêves prémonitoires et assistent ensuite aux événements une fois qu’ils ont été rêvés. Evidemment, dans beaucoup de cas, à quoi servent ces rêves ? Et bien ils ne sont que d’heureuses suppositions. L’inconscient du rêveur, ayant accès aux souvenirs oubliés consciemment, est capable de produire des pensées oniriques qui peuvent sembler prémonitoires mais qui, de fait, ne le sont pas.
Cependant, il y a d’autres occasions où ce n’est pas le cas, comme nous le voyons avec le rêve de Rider Haggard. Il n’existe pas de théorie permettant d’expliquer n phénomène avec de telles caractéristiques, mais l’on sait que les perceptions extrasensorielles qui se manifestent dans les rêves sont sous forme télépathique (transmission directe d’impressions de l’esprit d’une personne vers celui d’une autre, voire d’une certaine forme d’énergie d’un être vivant vers un autre) et prémonitoire (connaissance d’un fait futur qui ne peut se déduire rationnellement).
L’une des expériences les plus habituelles en laboratoire, portant sur les rêves à caractère télépathique, consiste à observer le sommeil d’un volontaire plusieurs nuits. Chaque fois qu’il entre dans la phase REM (facilement vérifiable par les chercheurs, étant donné que le rêveur commence à bouger les yeux de manière ostensible), il est demandé à une autre personne, se trouvant dans une autre pièce, de se concentrer sur une photographie sélectionnée au hasard. Ce qu’elle représente est ignoré aussi bien par ce dernier individu que par le dormeur. A la fin de chaque cycle REM, on éveille le rêveur et on lui demande de raconter ses visions oniriques. Comme ces expériences l’ont démontré, les rêves du volontaire ont souvent une relation directe avec l’image sur laquelle l’autre collaborateur s’est concentré.
Les songes peuvent contenir des messages prémonitoires sur notre avenir sous forme de symboles. Les portes oniriques sont les signaux des opportunités qui s’ouvrent ou se ferment dans nos vies.
Pour ce qui est des rêves prémonitoires, l’une des seules conclusions à laquelle on soit parvenu montre que les désastres et les accidents sont un thème récurrent dans les perceptions extrasensorielles de cette nature. De plus, les événements tragiques concernent habituellement les personnes proches du rêveur.
En outre, on sait par exemple que la plupart des animaux sont capables de prédire les tremblements de terre. Il ne devrait donc pas être si surprenant de voir qu’il existe des personnes qui, sans information préalable sur la maladie ou sur le danger qui plane sur leurs proches, sont capables de détecter par anticipation ces malheurs. Certains chercheurs commencent à se demander si le fait que les rêves prémonitoires ne surviennent que de façon sporadique est dû à leur caractère exceptionnel, ou si, au contraire, cette fugacité met en évidence le fait que les êtres humains réussissent à peine à se rappeler une partie infime de leurs rêves.
Pour développer ce type d’expériences, le seul recours consiste à interpréter les rêves de façon sérieuse et continue, en suivant les techniques expliquées sur ce site. Il est important de les relier entre eux, en les connectant à nos expériences et en décryptant leurs symboles. Tout cela permet de poser les problèmes que nous voulons résoudre et que, par la suite, nous pourrons solutionner à travers les rêves. Si, comme fruit de ce travail, nous obtenons des réponses, celles-ci deviendront nos « prophéties personnelles ». Cela dit, peut-on penser à d’autres types de prophéties ?
C’est avant tout un long chemin qui mène vers quelque chose d’insaisissable, il convient donc d’être prudent, patient et très constant.
Comme il s’agit d’un monde invisible, nous sommes devant un terrain peu perceptible dans des états ordinaires de conscience et sur lequel il faut agir avec précaution pour éviter les erreurs. Il est impossible de les aborder de façon logique. Rappelons à ce sujet les mots du grand mystique Jean de la Croix : « Pour aller là où l’on ne sait pas, il faut aller là où l’on ne sait pas ». Ainsi le plus sensé reste d’accepter de percevoir ce qui advient, en laissant la raison de coté. Il est toujours temps, une fois l’expérience vécue, d’analyser comment sont les choses et ce qui est réellement arrivé.
Toutes ces réflexions sont relatives au monde astral, aux phénomènes paranormaux, aux états de transe et de médiumnité, à la matérialisation d’énergies ou à l’explication rationnelle, de certains phénomènes. C’est le coté ésotérique des rêves. Il suffit de penser que, il y a seulement quelques décennies, l’approche de nos grands-parents concernant le phénomène du corps humain était celle d’une « grande machine », alors qu’aujourd’hui on peut dire sans honte que c’est comme un « hologramme de lumière ».
Tout le monde peut, de nos jours, accepter qu’une sagesse originale primitive ait existé et qu’elle persiste comme l’écho d’une époque dorée dont les restes ont perduré sous la forme de petits éclats dans des cultures anciennes. La poésie ne dit-elle pas : « Il a cassé le miroir de la Vérité en millions de minuscules petits morceaux, et il nous en a offert deux pour nos pupilles… », alors que John Lennon chantait « Living is easy with eyes closed… »
Le passage au logos, au processus de pensée tel qu’aujourd’hui nous le vivons, a effacé la magie et détruit le miracle. Ces vingt derniers siècles, les humains ont incroyablement accru le phénomène matérialiste. La méthode scientifique est puissante et la science s’efforce de rompre certaines barrières. Néanmoins, nous insistons : seule une conciliation patiente et lente des deux points de vue peut aider à obtention de résultats, que ce soit en s’appuyant sur une démarche scientifique ou à travers un long voyage de psychonaute vers les registres akashiques.
Demandez à un ami de vous posez une devinette que vous ne pouvez pas résoudre dans des conditions normales. Dites-lui, par exemple, de cacher un de vos objets (quelque chose de spécial à vos yeux et que vous souhaitez récupérer) dans un endroit où jamais vous ne le chercheriez, ou bien qu’il fasse un dessin ou écrive quelque chose sur un papier qu’il mettra ensuite dans une enveloppe qu’il conservera en lieu sur. Chaque nuit, quand vous serez sur le point de dormir, essayer de retenir la devinette et demandez au rêve qu’il vous aide à trouver la solution pour vous souvenir de vos rêves. Faites-le durant quelques nuits et, surtout ne soyez pas impatient.
Essayez de rêver la même chose que votre partenaire amoureux ou qu’un ami. Vous pouvez, par exemple, vous mettre d’accord pour vous retrouver dans le rêve dans un endroit déterminé. Les livres sur ces phénomènes racontent de nombreux cas de réussite avec cette technique, même si, étant donné le caractère imprévisible de celle-ci, cela peut fonctionner la première nuit et pas les semaines suivantes.
L’objectif est de récolter de l’information sur un objet dont on ne sait rien. Tenez l’objet dans vos mains avant de vous coucher et pensez-y en vous endormant. Vous pouvez pratiquer le même exercice, par exemple, avec la photographie de quelqu’un que vous ne connaissez pas. Cela peut aider de conserver sous l’oreiller l’objet ou la photographie en question. Au réveil, annotez ce dont vous avez rêvé, même si cela vous semble insignifiant. Étudiez ensuite la signification du songe en utilisant les méthodes habituelles.
Le retour à l’origine exige une cosmovision d’une très grande rigueur ainsi que des études. Une relecture des œuvres des grands ésotériques, comme René Guénon, Withall Perry ou Frithjof Schuon, permet de redécouvrir non seulement mes réponses que le monde symbolique offre (et qui sont là, à la portée de tous), mais aussi l’importance de retrouver cette sagesse perdue dans une quête de connaissance et de développement personnel lié aux rêves. Il faut ajouter, bien sur, le sérieux combat livré avec les partisans de la psychologie sur des sujets comme « l’inconscient » ou le « subconscient ».
Il faut respecter le fait que les anciens prophètes apaisaient leur esprit en répétant un mantra ou en récitant un chapelet, ou entraient en transe avec des danses appropriées. Ce qu’il faut maintenant c’est, avant de vouloir interpréter les rêves, entretenir un engagement intime et personnel devant le phénomène onirique et suivre un chemin sérieux.
Les médecins étudient et pratiquent pendant des années avant d’intervenir directement sur des patients. N’est-ce pas ainsi que cela se passe ? La personne qui désirerait approfondir ce terrain (qu’elle soit psychologue, thérapeute formé, ou non) devra beaucoup étudier, de façon interdisciplinaire et continuellement durant toute sa vie. Et c’est seulement quand la pratique (sur elle-même d’abord puis sur d’autres personnes après) lui aura fourni une solide préparation basique, qu’elle pourra penser à l’élargir ses connaissances en direction des autres. Il ne s’agit pas d’un jeu. Les autres peuvent avoir sérieusement besoin d’aide et non pas de feux d’artifices. Rappelez-vous : d’abord l’étude, et encore l’étude, et c’est alors que l’inspiration nécessaire viendra.
Il existe une façon différente de percevoir la réalité, où les yeux ne sont pas nécessaires, ni la notion d’espace-temps que nous utilisons normalement. Est-il possible d’y accéder ? Naturellement, mais c’est plus facile si nous le faisons lors de ces expériences dites « phares » (différents états de conscience, expérience extatique), de repos conscient (en méditant très profondément) ou de repos inconscient (en rêvant). Ce genre de perceptions peut prendre forme à travers les songes pour qu’ensuite nous puissions comprendre les rêves et les interpréter sur un plan tridimensionnel ou terrestre.
Nous avons, presque tous, rêvé, au moins une fois, que nous étions à la fois des protagonistes et des observateurs de notre propre sommeil. Nous avons déjà rêvé également que nous étions dans un lieu qui, sans savoir comment, s’est transformé en un autre comme par magie. Même si parfois vous vous êtes demandé pourquoi vous rêvez ? Nous pouvons rencontrer des personnages et découvrir des lieux : un vieil ami peut être quelqu’un que nous n’avons jamais vu avant, ou un lieu peut nous sembler familier sans que nous l’ayons jamais visité.
Lorsque la conscience est désorientée, notre personnalité montre son état le plus profond et, presque toujours, depuis cette nouvelle perceptive, observe nos affaires quotidiennes avec beaucoup plus d’objectivité et de franchise. Contrairement aux états de veille, dès que la conscience baisse la garde et que nous commençons à rêver, l’inconscient symbolise et exprime à sa manière ce qui nous préoccupe dans une plus grande mesure.
Quelle chose ou quel être provoque habituellement en nous le plus de maux de tette ? C’est certainement nous-même. On a pu déterminer que la plupart des personnages que nous visualisons dans nos rêves ne sont rien d’autre que des représentations de nous-même ou de notre personnalité. Il s’agit de morceaux de notre vie que nous ne pouvons voir qu’avec les yeux fermés. On appelle ce type d’images des projetions. Nous y reviendrons plus loin.
Nous pouvons aussi rêver des personnes habituelles de notre entourage quotidien, ou de personnalités qui ont eu une influence plus ou moins décisive sur notre vie (même si c’est à un niveau inconscient). Cela peut être quelqu’un qui nous a marqué pendant l’enfance ou l’adolescence. L’esprit ressort ces personnalités pour traduire un aspect des relations que l’on entretient avec elles, qu’elles soient positives ou négatives.
Rappelons que les experts considèrent que chaque rêveur est le seul et unique responsable de sa fabrication onirique. Rien de ce qui y apparaît ne peut être le fruit du hasard. Minutieusement et de façon sélective, notre inconscient contrôle tous les éléments qu’un songe contient. Ainsi, les espaces, les couleurs, les objets, les personnages, les événements et même les dialogues (tout ce que nous disons ou écoutons) constituent son oeuvre. Cet inconscient choisit très soigneusement les sensations (agréables ou désagréables) et les sentiments (joie, tristesse, peur, plénitude, inconfort, angoisse,…) que nous éprouvons dans ce monde si irréellement réel qui est produit par les songes.
Grâce à une analyse exhaustive et sans à-priori de chacune de ces pièces mystérieuses, en cherchant ce que représente leur signification dans nos vies, nous pourrons comprendre que les rêves existent pour communiquer des choses : en fin de compte, tout ce que notre état conscient ne peut ou ne désire pas voir.
Lorsqu’un architecte dessine une maison, qui saura mieux que lui comment sont ses fondations ? Qui mieux que lui connaîtra ses dimensions et les matériaux qui ont été utilisés dans sa construction ? Il se passe exactement la même chose avec l’activité onirique. Les rêves jaillissent de l’esprit de chaque personne. C’est nous-même qui les créons. Personne mieux que nous ne peut éclaircir leur signification. Chacun doit savoir ce qu’il voulait se communiquer à lui même, puisque, comme nous l’avons vu, les rêves apparaissent pour montrer quelque chose que la personne n’a pas pleinement saisi. Cela n’a pas d’importance si après, au réveil, vous oubliez une partie de vos pensées inconscientes. Une bonne interprétation peut vous aider à révéler ce qu’elles voulaient vous transmettre.
Pour analyser notre activité onirique, la seule chose dont nous ayons besoin est la curiosité et la volonté de nous poser des questions. Les songes sont ordinairement riches en nuances, et, bien souvent, le véritable message n’apparaît pas au premier niveau de décryptage. Posez-vous toutes les questions que vous croyez nécessaires, comme si vous étiez un extraterrestre qui vient d’atterrir sur la planète.
Il est toujours plus simple d’interpréter les rêves quand c’est un spécialiste qui nous pose ces questions. Et encore, ne faut-il pas oublier que les réponses sont le patrimoine exclusif de la personne qui rêve.
Un Dictionnaire des Rêves aide à débroussailler le chemin et à élucider des réponses possibles. Mais la dernière réponse, c’est vous qui la détenez.
Les rêves heureux témoignent-ils d’une conscience pure ? Rien n’est sur, mais, à propos de la conscience, le poète taoïste du 16e siècle, Huanchu Daoren, écrivait :
« La substance de l’esprit est la substance du ciel. Une pensée heureuse est une étoile de bon augure ou un nuage de bonheur. Une pensée aimable est une brise gentille ou une douce rosée. Une pensée sévère est un soleil sauvage ou une gelée d’autonome. Laquelle de ces choses peut-on éliminer ? Laissez-les plutôt passer lorsqu’elles surgissent, en étant ouvert et sans résister, et votre pensée se confondra alors avec le vaste ciel. Si vous pouvez trouver un peu de tranquillité au milieu de la précipitation, accrochez-vous à elle en étant déjà calme au préalable ».
En effet, si vous voulez saisir un peu de sérénité au milieu du vacarme, vous devez d’abord obtenir la maîtrise du calme. Sinon, tout le monde risque d’être influencé par les circonstances et dépassé par le cours des événements.
Il faut avant tout être conscient que presque tous les rêves concernent, directement, notre personne. A quelques rares exceptions, tous les éléments de nos songes (personnes, choses, événements) représentent un aspect de nous-même, que ce soit de façon subjective (chaque personnage représente un aspect de la personnalité du rêveur) ou objective (les personnages ont leur propre entité).
Lorsqu’on voit dans les autres des aspects de notre personnalité que nous n’acceptons pas (lorsque notre censeur interne est relâché, c’est à dire lorsque nous rêvons), cela s’appelle une « projection ». Les projections, par conséquent, nous permettent d’exprimer des sentiments que nous ne pouvons pas montrer consciemment.
Une autre caractéristique de la plupart des rêves est qu’ils utilisent des images issues d’événements récents. Même si les songes d’une personne ne sont pas transférables à l’autre, certaines de leurs images possèdent des significations similaires chez beaucoup d’individus. Cela ne signifie pas pour autant que tous les rêves peuvent être interprétés à partir d’un catalogue de symboles universels, comme celui qui apparaît dans ce dictionnaire.
Comme nous l’avons dit, chaque individu produit ses propres images. Ainsi, en dernière instance, personne n’a plus que soi-même la clé de leur message. Cependant, il ne faut pas sous-estimer le rôle de la culture dans notre inconscient. En effet, l’universalité de certains symboles fait que ceux-ci peuvent aussi manifester des aspects directement reliés à notre propre vie.
Voici un exemple : le chien peut être considéré comme le plus fidèle compagnon de l’être humain, puisqu’il symbolise l’amitié et la fidélité. Cependant, si le rêveur a vécu une expérience désagréable avec un chien, il est peu probable que la présence de chiens dans ses rêves transmette ces sentiments de loyauté.
Devons-nous pour autant rejeter absolument toute interprétation générale, basée sur les symboles universels ? Non absolument pas. Un dictionnaire exhaustif peut vous servir de guide pour compléter l’interprétation personnelle que vous faites de vos images oniriques. La plupart d’entre elles se servent, finalement, des métaphores symboliques pour transmettre leur message. Les cauchemars et les rêves récurrents sont, en ce sens, le dernier recours de l’inconscient pour communiquer au rêveur quelque chose qu’il n’a pas encore compris ou reconnu.
Il peut y avoir cependant parfois une interprétation davantage littérale que symbolique. Ainsi, les scènes dans lesquelles nous apparaissons très fatigués peuvent nous avertir que nous devrions peut-être modérer notre rythme de vie.
Comment interpréter chaque rêve ? Mis à part la méthode des professionnels de la psychologie, nous pouvons évoquer une technique similaire à celle que pratiquent les connaisseurs des secrets du Tarot. En effet, la « machine à imaginer » offre de puissants et émouvants ressorts pour peu que l’on sache lire ses « réponses ». Chaque carte du Tarot est une icone dont le secret montre un sens clair et simple, mais qui, combinée avec les autres cartes du tirage, suggère de plus en plus de réponses et de connexions entre les idées, ce qui dessine progressivement notre réalité. Qui n’en a jamais fait l’expérience ?
Dans les songes, il se passe la même chose. Chaque épisode peut être comme une carte susceptible de se rattacher à d’autres faits ou d’autres événements personnels ayant un rapport. C’est aussi simple que cela et c’est seulement maintenant que peut commencer l’aventure…