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Comment se souvenir des rêves ?

Pour savoir comment se souvenir des rêves…

A ce stade, vous devez probablement penser : « D’accord, les rêves sont très importants, comprendre les rêves pour moi est plus simple, mais je ne peux m’en servir car je ne m’en souviens pas ». Cela ne fait rien, il existe des techniques pour activer la mémoire des processus oniriques. Ces techniques, appliquées de façons appropriée, vous aideront à vous souvenir des rêves de façon surprenante.

L’utilisation de ces méthodes est indispensable dans la plupart des cas, puisque les personnes au réveil ont tendance à oublier complètement ce dont elles ont rêvé. Pourquoi cela ? Selon les hypothèses de Sigmund Freud, il y a en nous-même un censeur interne qui essaye d’éviter que notre activité onirique se convertisse en matériel conscient. Nous pouvons cependant déjouer ce censeur à l’aide de quelques petits trucs. Le moyen le plus drastique consiste à se réveiller brusquement quand la phase la plus profonde du rêve (phase REM) est sur le point de se terminer, de sorte que nous puissions écrire rapidement sur un cahier ce qui a été projeté sur le théâtre de notre esprit. Ce réveil soudain prendra notre censeur au dépourvu, l’empêchant de faire son travail. Le meilleur moment pour mettre le réveil est au bout de 4, 5, 6 voire un peu plus de 7 heures après le début du sommeil.

Si vous considérez que votre motivation n’est pas suffisante pour vous réveiller en pleine nuit et consigner vos différents types de rêves, des alternatives existent pour vous permettre de dormir d’une traite et ensuite vous souvenir assez précisément des contenus oniriques.

Pour commencer, après avoir su à quoi servent les rêves, il peut être utile d’acquérir une série d’habitudes avant d’aller dormir, comme de laisser passer 2 heures environ entre le dîner et le coucher. Les experts recommandent également d’éviter les aliments qui provoquent les gaz (les légumes comme les haricots, les crudités, etc) ainsi que les aliments riches en graisse.

Il faut aussi tenir compte du fait que, outre le thé et le café, le tabac et l’alcool altèrent le cycle du sommeil et privent le corps d’un repos profond (l’effet nocif induit sur l’organisme par deux verres d’alcool pris en soirée disparaît qu’au bout de 4 heures environ).

Il est en revanche conseillé, pour se souvenir des rêves, de boire de l’eau ou des jus de fruits, ou de prendre un yaourt, après le dîner (plus de 2 heures après), avant de se coucher. Il y a essentiellement deux motifs à cela : d’une part, les liquides facilitent une certaine dépuration corporelle et d’autre part (c’est aussi très intéressant pour notre propos) cela nous obligera à nous lever au milieu de la nuit. Le censeur interne sera pris au dépourvu et nous permettra de nous souvenir des rêves plus facilement.

Relaxation

Il est fondamental de s’entourer d’une ambiance stimulant l’activité onirique. Nous devons nous sentir à l’aise dans notre chambre et au lit. D’ailleurs, moins nous utilisons de vêtements pour dormir, mieux c’est. Mettre en pratique des techniques de relaxations, écouter de la musique douce et prendre un bain chaud quelques minutes avant de se mettre au lit pourront également nous aider à soulager notre stress, afin de jouir d’un sommeil profond et réparateur, améliorent la facilité de se souvenir des rêves.

On trouve de bons livres de relaxation sur le marché, concernant le training autogène autant que le yoga. Cependant, la véritable clé réside dans le fait de se concentrer pour se souvenir des rêves. En vous couchant, revoyez les événements de la journée qui vous ont le plus marqué. Vous augmenterez de cette manière la probabilité de rêver des thèmes qui vous préoccupent le plus et qui vous intéressent.

Reves

Supposons que maintenant vous étés déjà endormi. Que devez vous faire pour mémoriser votre activité onirique ? Essayez d’abord de vous réveiller naturellement, sans stimuli externes. Si c’est impossible, utilisez un réveil le plus silencieux possible et sans radio. Une fois réveillé, restez quelques instants au lit, les yeux fermés et essayez de retenir les rêves en mémoire pendant la lente transition vers l’état de veille. Profitez de ce moment pour vous remémorer les images rêvées. La dernière période onirique de la nuit est généralement la plus longue. C’est justement à ce moment que  très probablement, vous avez le plus de chance de vous rappeler de vos rêves.

Le cahier des rêves

Ecrivez ensuite sur un cahier (que vous aurez laissé à coté de votre lit) ce que votre esprit aura pu retenir. Et cela même si vos rêves vous paraissent absurdes, insignifiants ou bien que vous ne réussissiez qu’à vous souvenir des rêves avec de bref fragments. Ce n’est pas le moment de faire des évaluations ni des interprétations. Il s’agit tout simplement de fouiller tout ce qui vous passera par la tête, de façon minutieuse. Etant donné la fragilité de la mémoire, il suffira d’écrire au début les mots clés résumant le contenu du matériel onirique. Ces mots vous serviront à reconstruire le rêve à un moment de la journée si vous ne disposez pas de beaucoup de temps à cette heure matinale.

L’idéal serait que peu à peu, le cahier devienne un journal ou un agenda permettant d’étudier, d’analyser et de comparer toute une série de rêves. Par le recensement d’une série d’épisodes, nous pouvons détecter quels personnages, situations et thèmes se répètent. C’est un fait qui à première vue nous échappe. Il y a aussi un détail important : les spécialistes recommandent de dater et d’intituler chaque rêve, car cela aide à se souvenir des rêves lors des lectures postérieures.

Les exercices de yoga, comme la posture savasana, favorisent la relaxation, le rêve réparateur et un état d’âme favorable à tout cela.

Se détendre au lit et revoir les événements de la journée aide à libérer l’esprit et favorise notre créativité onirique.

Rappelez vous que le mieux est d’écrire les mots juste au réveil. Il faut avoir le carnet sur la table de nuit et reconstruire le rêve pendant la journée.

Il est également intéressant de compléter ces annotations par des observations complémentaires indiquant quels sentiments ces visions ont produits en nous, quels aspects ont attiré le plus notre attention, quelles couleurs prédominaient, etc. Un schéma ou un dessin d’une des images les plus significatives peut aussi nous aider à élucider leur signification. Enfin, nous devrions rédiger une première interprétation personnelle du rêve. La deuxième partie de ce livre offre pour cela une série de pistes qui peuvent nous être très utiles.

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Comment déterminer le thème de nos rêves ?

Il existe plusieurs techniques pour se souvenir des rêves. Voici donc la première étape pour en extraire toute la sagesse. Ceci dit, étant donné que les pensées oniriques sont une source d’inspiration pour résoudre les problèmes qui nous préoccupent, ne serait-il  pas formidable de choisir, avant d’aller dormir, le thème de nos songes ? Au lieu d’attendre que les rêves viennent à nous spontanément, il faut faire en sorte qu’ils abordent des aspects de notre vie qui nous intéressent.

Imaginons que quelqu’un ne soit pas très satisfait de son travail. Cette personne aimerait exercer un autre type d’activité, mais craint en même temps de perdre la sécurité professionnelle dont elle jouit. D’un autre coté, elle constate qu’elle n’est plus si jeune et donc qu’elle prendrait un certain risque pour obtenir ce qu’elle désire profondément. Et elle ne sait pas quoi faire. Elle a besoin de lumière, d’un signal, d’une inspiration. Elle a besoin, en définitive, d’un rêve, mais pas n’importe lequel : un rêve vraiment centré sur son problème et qui lui donne des réponses.

Si vous vous limitez sans plus à réfléchir à tête reposée, vous n’obtiendrez surement pas les résultats escomptés. Il est possible que vous ayez de la chance et que vous rêviez de ce qui vous intéresse, mais il est plus probable qu’autre chose apparaisse. Si nous sommes vraiment disposés à approfondir ce qui nous soucie le plus intimement, nous conduirons alors nos rêves vers des réponses concrètes. Comme les techniques pour se souvenir des rêves, le procédé est simple : avant d’aller dormir, nous nous concentrons sur le thème qui nous intéresse. Puis, juste avant de nous coucher, nous écrivons sur le cahier les expériences et les émotions qui nous ont fait le plus d’effet pendant la journée.

Reves

Pendant que nous rêvons, une sorte de verrou de sûreté inhibe nos mouvements. C’est pour cette raison que, pendant la phase REM, les somnambules ne marchent pas. Cela les empêche de faire des mouvements dans leurs rêves et peut être de se blesser.

Les pensées oniriques sont une source d’inspiration. Les noter et les analyser attentivement facilite un processus de découverte de soi.

Les rêves sont des « signaux », des messages de notre inconscient, dont l’étude et l’interprétation contribuent à résoudre les problèmes qui nous préoccupent.

On y pense longuement : on pose des questions et on exprime des options. Nous écoutons nos propres émotions. Il faut que le cahier des rêves puise refléter tous les doutes possibles. Il est, de cette façon, plus probable d’obtenir ensuite une réponse.

Pour qu’une réponse soit efficace, la question doit être bien définie. L’exposition du problème doit résumer en une seule phrase l’idée fondamentale. Une fois que nous aurons réfléchi sur le problème, ce sera le moment de se coucher. Mais les « devoirs » ne seront pas pour autant terminés. Avant de nous endormir, nous devons nous concentrer sur la question concrète. Il est nécessaire d’oublier tout le reste, jusqu’aux détails. Il faut seulement « visualiser » et répéter la question, sans penser à rien d’autre, jusqu’à l’endormissement.

Le rêve nocturne nous mettra en contact avec le niveau le plus profond de notre être, ce qui permet d’affronter les problèmes depuis une perspective plus large. Les songes induits sont inhabituellement plus faciles à se rappeler que le reste de l’activité onirique.

Tenir un Cahier des rêves

  • Ayez toujours près du lit un cahier et un stylo pour écrire les rêves juste au moment du réveil. N’oubliez pas de toujours noter la date de chacun d’entre eux. Quels détails devez-vous inclure dans ce type de journal ? Tous ceux dont vous vous souvenez. Plus il y en a, mieux c’est !
  • Noter les événements qui se produisent dans vos rêves dans leur ordre d’apparition. Peut être que cela ne vous semble pas important quand ils apparaissent en désordre. Et pourtant, leur analyse permet d’établir une relation chronologique entre les différents éléments.
  • Quels personnages y figurent ? Manque t-il quelqu’un d’important ? Si l’un de ces personnages vous a rappelé une connaissance, inscrivez-le. Mais ne faites pas trop confiance à votre mémoire.
  • Si un endroit vous semble familier, analysez les différences par rapport au monde réel. Les portes, les fenêtres se trouvaient-elles à la même place ? Étaient-elles de la même couleur et de la même dimension ? Et ainsi de suite. Ces questions sont particulièrement importantes si vous souhaitez utiliser la technique des rêves lucides.
  • Ecrivez également toutes les différences que vous trouvez entre les personnes connues du rêve et celles de la vie réelle.
  • Recensez les personnages non humains surgissant dans le rêve, ainsi que les objets qui se comportaient comme s’ils étaient animés.
  • Prenez note particulièrement des scènes, thèmes ou personnages récurrents. Se passent-elles, ou bien agissent-ils toujours exactement de la même manière ?
  • Ecrivez toutes les couleurs dont vous vous souvenez.
  • Notez toutes vos réactions émotionnelles : si vous vous sentez heureux, peureux, nerveux…
  • Ne laissez aucune théorie interférer avec la signification des rêves. Vous prendriez le risque de laisser de coté des détails qui, en réalité, peuvent être très significatifs.
  • Enfin, ne faites pas confiance à votre mémoire. Après un certain laps de temps, vous ne vous souviendrez absolument pas d’avoir fait certains rêves écrits. Même s’ils vous semblent nets à un moment donné, consignez-les quand même.