Accueil » Lithothérapie : Bienfaits des propriétés des énergies des pierres et des cristaux » Couleurs des pierres et leurs propriétés
Dans toute pratique de la Lithothérapie en auto-soin, les propriétés des couleurs peuvent suffire comme seul cadre théorique. Les plus passionnés iront approfondir leurs connaissances en recherchant les propriétés des géométries cristallines ou des compositions chimiques, mais toute personne souhaitant entrer rapidement dans la pratique pourra se contenter de consulter ces quelques pages pour déterminer vers quelle couleur se dirige son travail.
Le travail de la couleur des pierres en LithothĂ©rapie se base sur quelques notions simples. Pour s’y plonger, il est nĂ©cessaire de comprendre le principe des analogies. Lorsqu’une pierre rayonne, elle transmet autour d’elle son Ă©nergie de matière. La couleur est une des influences dominantes qui donnera une orientation première aux propriĂ©tĂ©s. Chaque pierre de couleurs (visible ou non pendant le travail) sera perçue par les individus qui s’y confrontent en fonction de plusieurs paramètres.
Seule la perception des couleurs dans l’inconscient collectif qui les a vu grandir permet de donner une dĂ©finition collective Ă ces propriĂ©tĂ©s de couleurs des pierres, oĂą chacune de ces pierres permet d’apporter une protection bien distinct selon leurs propriĂ©tĂ©s. S’ajoutent Ă cela les perceptions individuelles liĂ©es au vĂ©cu de chacun. Chaque couleur est ainsi associĂ©e Ă des symboles et Ă des principes de vie qui, dans la perception des occidentaux, lui sont liĂ©s par similitude. C’est ce que nous appelons une analogie : un lien qui se crĂ©e non pas par logique mais par association d’idĂ©es.
A l’inverse, toute Ă©motion, tout Ă©tat psychique, ou tout principe de vie peut ĂŞtre associĂ© Ă une ou plusieurs couleurs en fonction des diffĂ©rentes symboliques attachĂ©es Ă chacune. Exemple : Faire la cuisine revĂŞt une facette orange (nourrir, stimuler la vie, donner de l’Ă©nergie), une facette violette (inventivitĂ© et imagination dans l’Ă©laboration des plats), et potentiellement une facette rose lorsqu’il s’agit de nourrir sa famille ou ses proches.
C’est cette grille symbolique, Ă©tablie depuis les origines de notre civilisation et inscrite dans notre Ă©ducation, qui permet Ă l’homme de donner forme Ă l’Ă©nergie extĂ©rieure et de diffuser la sienne propre. Rappelons-nous que l’Ă©nergie est un fluide mallĂ©able par l’esprit, et non une rĂ©alitĂ© matĂ©rielle, comme un objet que nous pouvons voir, toucher et dĂ©crire avec certitude. Aussi notre rapport Ă l’Ă©nergie, tant dans sa rĂ©ception que dans son Ă©mission, est conditionnĂ© par les règles Ă©tablies au sein de notre esprit. Plus une règle est profondĂ©ment inscrite, plus elle insuffle Ă l’Ă©nergie un aspect immuable. Si changer une croyance consciente peut se faire pleinement en quelques mois, modifier notre lien Ă l’inconscient collectif de notre civilisation (en s’expatriant au Japon ou en Inde par exemple) peut prendre une vie entière.
Ainsi la grille symbolique de la couleur, bien que dictĂ©e par notre esprit, est suffisamment ancrĂ©e en nous pour qu’elle nous soit dictĂ©e par notre instinct profond. L’expression de ces propriĂ©tĂ©s revĂŞt Ă la fois une facette de comprĂ©hension de l’homme occidental moderne et un aspect de recherche symbolique. Le fait que notre perception de l’Ă©nergie des pierres soit conditionnĂ©e par notre Ă©ducation implique Ă©galement qu’une recherche symbolique comme celle qui vous est exposĂ©e ici s’applique bien plus Ă un peuple qu’aux autres.
Les propriĂ©tĂ©s des couleurs des pierres que vous allez lire sont prĂ©cisĂ©ment adaptĂ©es Ă l’Europe et Ă ce 21e siècle. Il est fort possible que les personnes originaires d’autres parties du monde aient Ă transformer ces propriĂ©tĂ©s pour les faire correspondre Ă leur propre culture avant de pouvoir s’y reconnaĂ®tre et les utiliser en LithothĂ©rapie. Le point Ă retenir est que nous avons une façon propre Ă notre culture de percevoir l’Ă©nergie d’une couleur. RĂ©ciproquement nous avons une façon propre Ă notre culture de produire et de diffuser notre Ă©nergie propre, au travers des chakras et mĂ©ridiens et autour de nous par l’aura. LĂ oĂą il est en fait possible d’allier le choix de nos pierres et l’ouverture de notre chakra. Ainsi, selon notre caractère, notre pĂ©riode de vie, nos facilitĂ©s et difficultĂ©s, nous allons produire de l’intĂ©rieur vers l’extĂ©rieur de notre corps une Ă©nergie pouvant ĂŞtre traduite en termes de couleurs.
Certaines couleurs des pierres y seront très reprĂ©sentĂ©es tandis que d’autres seront discrètes voire absentes. Il nous est possible de guider, d’orienter ou de combler les lacunes de cet ensemble. Pour ce faire il nous suffit d’apporter une Ă©nergie extĂ©rieure de la couleur appropriĂ©e. Si au dĂ©part l’identification de nos couleurs manquantes ou dominantes peut sembler complexe, elle se clarifie aisĂ©ment avec le temps, la pratique et l’apprentissage. Toutes les couleurs disposent de leur propre champ d’action, de leur « domaine de compĂ©tences » spĂ©cifiques. Dans cette section nous allons les explorer de la manière la plus complète possible, au travers de leurs aspects positifs, exprimĂ©s gĂ©nĂ©ralement lorsque la couleur est Ă©quilibrĂ©e au sein de notre ĂŞtre, et de leurs aspects nĂ©gatifs, faisant le plus souvent surface lorsqu’une phase d’excès s’amorce.
Les aspects tant positifs que nĂ©gatifs dĂ©crits dans cet ouvrage prĂ©sentent des extrĂŞmes caricaturĂ©s volontairement afin de forcer le trait et de mettre en Ă©vidence des caractĂ©ristiques fondamentales. DĂ©crire toutes les nuances possibles pouvant faire l’objet d’un ouvrage supplĂ©mentaire et n’Ă©tant pas d’un intĂ©rĂŞt majeur tant d’un point de vue thĂ©orique que pratique. Un seul « état Ă©nergĂ©tique » de la couleur est alors manquant : le manque. L’absence d’une couleur se manifeste tout simplement par des difficultĂ©s Ă l’encontre des principes qu’elle vĂ©hicule, voire une absence d’expression de ces principes dans notre vie. Une rĂ©pulsion pour une couleur peut Ă©galement indiquer que cette dernière est bien peu prĂ©sente en nous. Quelle que soit la façon dont vous choisissez d’utiliser vos cristaux, il est important de se rappeler que la pierre elle-mĂŞme ne va pas vous fixer par magie simplement parce que vous avez achetĂ© la plus belle, la plus claire, la plus chère, etc. de la grappe. Non, l’intention et l’habiletĂ© avec lesquelles il est utilisĂ© sont cruciales et les variations d’intentions ont divers effets sur les cristaux et leur capacitĂ© Ă transmettre une Ă©nergie bĂ©nĂ©fique.Â
Bien que certains cristaux fonctionnent automatiquement, beaucoup d’entre eux ont besoin d’ĂŞtre nettoyĂ©s et guĂ©ris lors de leur manipulation et de leur extraction avant de pouvoir ĂŞtre utilisĂ©s Ă leur plein potentiel. Il y a aussi une Ă©norme diffĂ©rence entre un minĂ©ral ou un cristal simplement placĂ© quelque part et celui dont l’Ă©nergie/vibration est dirigĂ©e consciemment. C’est pourquoi il est important de connaitre la LithothĂ©rapie pour savoir quelle sera la meilleure pierre naturelle qui vous conviendra. Il est crucial d’apprendre Ă faire confiance et Ă reconnaĂ®tre votre intuition lorsque vous travaillez avec des cristaux et des minĂ©raux. Le simple fait de suivre les connaissances d’un livre vous aidera dans une certaine mesure, mais si vous n’Ă©coutez pas votre intuition, vous risquez de rater d’Ă©normes occasions de guĂ©rison et de dĂ©veloppement.
Symboles de dĂ©but et de fin, le Noir et le Blanc pourraient ĂŞtre considĂ©rĂ©s comme une seule et mĂŞme couleur tant l’une ne peut exister sans l’autre. Les peuples du monde entier les associent Ă la naissance et Ă la mort, parfois avec nos valeurs, parfois avec leur inverse. Ainsi, l’interprĂ©tation de ces deux Ă©nergies est telle que le noir peut signifier la vie pour certains peuples tandis que le deuil est portĂ© en blanc dans d’autres terres du monde.
Ces couleurs « originelles » que sont le rouge, le bleu et le jaune ne peuvent ĂŞtre obtenues par mĂ©lange d’autres couleurs alors que leurs propres mĂ©langes ainsi qu’avec le noir et blanc donnent naissance Ă toutes les couleurs secondaires et tertiaire. En LithothĂ©rapie, elles n’ont cependant pas « plus » de propriĂ©tĂ©s que les couleurs secondaires. Notre culture occidentale a parfaitement intĂ©grĂ© les nuances des couleurs et ne les associe tout simplement plus aux mĂŞmes principes, contrairement Ă des cultures aux considĂ©rations des couleurs moins complexes, qui considĂ©raient par exemple le rouge et le orange comme une seule et mĂŞme teinte. Elles portent cependant des propriĂ©tĂ©s plus claires et plus tranchĂ©es que certaines couleurs secondaires, et leur symbolique est souvent plus dĂ©finie.
Issues de mĂ©langes des couleurs primaires, que sont le vert, le orange et le violet, sont les couleurs secondaires qui peuvent ĂŞtre porteuses de plusieurs symboliques Ă la fois. Loin d’en faire des couleurs moins utiles, cela peut cependant les rendre plus subtiles Ă saisir. Leur intervention dans la construction des couleurs apporte des nuances fondamentales et très importantes dans le travail avec les pierres de couleurs.
La plupart des mĂ©langes de plus de deux couleurs donnent naissance Ă des teintes marron aux nuances plus ou moins orientĂ©es vers l’une ou l’autre couleur primaire et secondaire. De façon Ă simplifier notre système de couleurs. Certaines nuances de marron comme celles tirant vers les ocres ou vers les briques pourront toutefois faire ressortir une influence des couleurs primaires ou secondaires vers lesquelles elles tendent.
Couleur de l’obscuritĂ©, elle nous cache, nous protège face aux dangers qui pourraient nous entourer. C’est la couleur de protection par excellence (protection personnelle) par l’assisse et la stabilitĂ©, comme protection extĂ©rieure par un bouclier recouvrant. Avec ses propriĂ©tĂ©s d’absorption de toutes les autres couleurs, elle est la couleur la plus dense du cercle chromatique. Ainsi vĂ©hicule t-elle les propriĂ©tĂ©s de densification de l’Ă©nergie qui permettent d’accentuer la sensation de son propre corps. C’est Ă©galement la couleur de la mise Ă l’Ă©cart qui permet la vraie introspection, celle qui nous sĂ©pare du monde extĂ©rieur et de ses influences, celle qui nous amène Ă la rencontre de notre ĂŞtre fondamental. En ce sens, elle accompagne toute personne trop prise dans des relations aliĂ©nantes, ou tant investie dans des engagements extĂ©rieurs qu’elle y perd son identitĂ© sur la voie de sa reconstruction et de son ĂŞtre.
Tout isolement, aussi protecteur qu’il soit, va de pair avec la solitude. Le noir est un travail qui s’explore toujours seul et qui ne revĂŞt que très peu de caractères communs d’une personne Ă une autre tant il est liĂ© Ă notre individualitĂ©. Si nous pouvons ĂŞtre accompagnĂ©s jusqu’Ă l’entrĂ©e de ce chemin, le vrai voyage n’appartient qu’Ă nous. Dans ses aspects les plus nĂ©gatifs, il peut nous renfermer sur nous-mĂŞmes, rendant tout contact avec le monde extĂ©rieur intrusif et pĂ©nible. Nos peurs et nos doutes peuvent alors devenir des montagnes infranchissables et de simples mĂ©lancolies passagères se transformer en vĂ©ritable tendance dĂ©pressive. En tant que couleur extrĂŞme, il prĂ©sente une dimension de perte de l’être dans la coupure d’une de ses dimensions : le rapport au monde extĂ©rieur.
Travailler le noir en cas de :
Eviter le noir en cas de :
Le blanc est la couleur de pierre qui reflète toutes les autres. En termes de lumières, elle est le rassemblement de toutes les teintes du cercle chromatique et recèle en son sein un arc-en-ciel aux mille couleurs. ConsidĂ©rĂ©e comme la plus lumineuse et la plus pure de toutes les couleurs, elle est le vĂ©hicule de la connaissance du monde, le rassemblement de tout ce qui est. Les pierres de couleurs blanche ou incolores sont souvent considĂ©rĂ©es comme neutres. Elles peuvent ĂŞtre utilisĂ©es sur tous les chakras sans distinction et sont considĂ©rĂ©es comme des vecteurs universels d’Ă©nergie. Lors d’un association avec d’autres couleurs, des pierres translucides jouent le rĂ´le de catalyseur, elles renforcent les propriĂ©tĂ©s des couleurs des pierres qui les accompagnent. En ce sens, le blanc « fait la lumière », clarifie et met en Ă©vidence ce qui l’entoure. On l’utilise ainsi pour chasser le doute en nous et nous guider vers votre voie.
L’ĂŞtre Ă©tant une spĂ©cificitĂ© de l’univers, ĂŞtre tout Ă©quivaut Ă n’ĂŞtre rien. Les couleurs de pierres blanches et translucides peuvent nous amener Ă nous perdre dans le tout universel, oubliant notre spĂ©cificitĂ© avant l’heure (avant la mort). Dans de nombreuses traditions spirituelles, la dissolution de la conscience dans le grand tout est considĂ©rĂ©e comme l’ultime rapprochement vers Dieu. Or la LithothĂ©rapie nous conduit Ă voir notre lien de la divinitĂ© dans l’existence et as dans le non-ĂŞtre. En l’absence de mort, cet Ă©tat d’ouverture absolue de l’homme se rapproche de ce qu’exprime la carte sans nombre des arcanes majeurs du Tarot de Marseille : le fou qui a soit trop soit pas assez avancĂ© pour ĂŞtre en lien avec le monde qui l’entoure, l’âme errante sans provenance ni but.
Dans ce mouvement de grande ouverture, le blanc accentue Ă©galement notre vulnĂ©rabilitĂ©. La sensibilitĂ© exacerbĂ©e qui en rĂ©sulte rend l’ĂŞtre permĂ©able Ă tout ce qui l’entoure, incapable de filtrer les Ă©lĂ©ments qui le blessent ou menacent son existence. Ne tolĂ©rant ni dĂ©faut ni salissure, la moindre tâche est non seulement visible mais Ă©galement gĂŞnante au milieu du blanc. L’excès de blanc conduit ainsi parfois Ă une certaine intolĂ©rance envers ce qui est diffĂ©rent ou jugĂ© comme imparfait. A grande Ă©chelle, on peut le considĂ©rer comme porteur de totalitarisme ou d’extrĂ©misme politique et/ou religieux.
Travailler le blanc en cas de :
Eviter le blanc en cas de :
Dans la plupart des cultures, y compris la nĂ´tre, le rouge est associĂ© Ă deux Ă©lĂ©ment naturels majeurs : le feu et le sang. C’est ainsi une couleur de pierre forte et volontaire, revĂŞtant souvent une dimension guerrière. Couleur du courage, de l’Ă©lan intĂ©rieur, de la motivation et de l’ambition, elle nous pousse Ă affronter les difficultĂ©s de la vie en gardant la tĂŞte haute. Le sang Ă©tant le liquide primordial de vie, le rouge porte en lui cette Ă©nergie profonde, nous arrivant des trĂ©fonds de la Terre, symbolique des tripes de notre ĂŞtre.
Les pierres rouges nous permettent ainsi de nous extirper hors de tout Ă©tat dĂ©pressif ou apathique, nous apportant force et impulsion de survie. Dans le mĂŞme esprit, le rouge pousse Ă l’action, Ă s’engager dans ses projets, Ă mettre en mouvement la rĂ©alisation de ce qui n’Ă©tait alors qu’une idĂ©e. Couleur de la passion dĂ©vorante qui emporte l’ĂŞtre dans son tourbillon, elle est associĂ©e Ă la puissance sexuelle masculine, et dans certains cadres Ă la fertilitĂ© (Bien que l’orange soit plus couramment indiquĂ©).
Le rouge est une couleur qu’il vaut mieux travailler avec mesure et parcimonie pour plusieurs raisons. Tout d’abord, les troubles entraĂ®nĂ©s par son excès s’expriment diffĂ©remment d’une personne Ă l’autre. Si certains ne vivront le trop plein de rouge que comme une pĂ©riode particulièrement stressante, d’autres peuvent voir se rĂ©veiller des colères noires et une grande violence intĂ©rieure. En plus, d’être une couleur guerrière et donc peu Ă sa place dans la douce vie du quotidien, elle a le gros dĂ©faut d’agir très rapidement. LĂ oĂą d’autres couleurs de pierres demanderaient une semaine ou plus d’exercices quotidiens pour s’installer, le rouge peut agir en quelques jours. Il est donc prĂ©fĂ©rable d’apporter des pointes de rouge Ă des moments bien choisis au lieu des longues cures dont nous pourrons prendre l’habitude avec d’autres couleurs.
Si le rouge est habituellement dynamisant, une des caractĂ©ristiques de son excès est de renverser cette tendance. Une personne en trop plein de rouge subit gĂ©nĂ©ralement une telle tension en permanence qu’elle s’en trouve Ă©puisĂ©e, Ă©reintĂ©e. Le sommeil en devient peu reposant et on se rĂ©veille aussi fatiguĂ© qu’on s’est couchĂ©.
Travailler le rouge en cas de :
Eviter le rouge en cas de :
Deux facettes principales se rencontrent dans le jaune. La première est relativement universelle tandis que la seconde est propre Ă l’Occident. Tout d’abord, le jaune est la couleur du soleil, du rayonnement et de la chaleur. En dĂ©coulent ses propriĂ©tĂ©s de rayonnement personnel : le jaune est la couleur de ce que nous renvoyons au monde qui nous entoure. Notre positionnement au sein de la sociĂ©tĂ© est liĂ© Ă notre aura, en vĂ©hiculant aux autres la valeur que nous nous donnons et la place que nous pensons mĂ©riter. Rayonner grâce au jaune aide Ă stimuler notre Ă©panouissement, et dans un aspect Ă©quilibrĂ©, Ă communiquer notre façon d’ĂŞtre. Le second aspect du jaune est son lien Ă l’intellect. En Occident, le jaune est la couleur de l’intelligence, de l’esprit bien formĂ©, du gĂ©nie.
Ainsi le jaune porte-t-il des propriĂ©tĂ©s de structuration de l’esprit et de dĂ©veloppement de la mĂ©moire. C’est une couleur propice aux Ă©tudiants ou aux personnes exerçant un mĂ©tier d’analyse. Enfin, le jaune est la plus lĂ©gère du trio des couleurs dynamisantes (rouge, orange, jaune). Il offre un rĂ©veil ponctuel et contre les « coups de barre » de la journĂ©e.
ConsidĂ©rĂ© comme un faux or, le jaune est la couleur de la superficialitĂ© trompeuse, des faux-semblants et du mensonge. LĂ oĂą un rayonnement Ă©quilibrĂ© fait jaillir notre personnalitĂ© et la transmet au monde, un rayonnement excessif crĂ©e de la personnalitĂ© afin de soit-disant briller plus fort. Il est alors aisĂ© de se construire un masque, un personnage social, dans lequel la personne peut aller jusqu’Ă se fondre, abandonnant ainsi son ĂŞtre plus intime jugĂ© comme insuffisant ou faible. Le jaune rĂ©gulant Ă©galement notre positionnement au sein de la sociĂ©tĂ©, son excès peut entraĂ®ner une course effrĂ©nĂ©e au pouvoir, amenant l’homme qui s’y engage Ă tout sacrifier pour peu que le rĂ©sultat y soit.
C’est alors la couleur des carriĂ©ristes et des hommes et femmes de pouvoir coupĂ©s de leur dimension humaine. Dans l’excès intellectuel, le jaune conduit aux idĂ©es obsessionnelles, rĂ©currentes, et Ă la fatigue mentale qui en dĂ©coule. C’est enfin une couleur irritante, qui comme le rouge peut mettre les nerfs Ă rude Ă©preuve. Sans aller jusqu’Ă la violence, l’excès de jaune peut rendre dĂ©sagrĂ©able et cynique. Ses effets Ă©tant cependant lĂ©gers, c’est un Ă©tat qui se dissipera après une bonne sĂ©ance de relaxation, contrairement au rouge qu’on pourrait qualifier de plus souterrain.
Travailler le jaune en cas de :
Eviter le jaune en cas de :
LĂ oĂą le rouge nous rapportait au sang et le jaune au soleil, le bleu se rattache bien entendu pour l’ensemble des hommes au ciel. Le bleu foncĂ© en particulier est instinctivement mis en lien avec le ciel de nuit, celui qui intrigue, qui cache et prĂ©serve les mystères du monde. Avatar de l’esprit humain, cette couleur rĂ©git les savoirs, la connaissance du monde et le passage de l’ignorance Ă la mĂ©moire des anciens et de leur hĂ©ritage, ainsi que des connaissances perdues et retrouvĂ©es. Le bleu permet de voir et de concevoir ce qui se meut au delĂ du visible.
C’est ainsi la couleur associĂ©e Ă la philosophie, au sens donnĂ© et aux disciplines de rĂ©flexion spirituelle comme la thĂ©ologie. Au delĂ du visible comme au delĂ de la vie, le bleu nuit est un fort soutien pour les mĂ©diums au cours de leurs conversations spirites. Enfin, le bleu foncĂ© est porteur de l’Ă©coute de soi. C’est une couleur de bilan qui nous pousse Ă observer notre intĂ©rioritĂ© en profondeur. Si le noir Ă©tait une couleur de sĂ©paration de la conscience individuelle des influences extĂ©rieures, le bleu foncĂ© ne fait qu’un de ces deux pĂ´les, l’individu et l’extĂ©rieur se retrouvant unis dans la contemplation du moment prĂ©sent.
Couleur d’esprit et de pensĂ©e, le bleu foncĂ© n’est cependant pas une couleur d’action ou de rĂ©alisation. Son excès se manifeste le plus souvent par une pensĂ©e si Ă©laborĂ©e qu’elle semble en revĂŞtir sa rĂ©alitĂ© propre, se suffisant Ă elle-mĂŞme et s’affranchissant de l’expĂ©rience… du moins en apparence. Un tel esprit, purement intellectuel, se nourrit alors d’une impression de savoir sans que ce dernier soit vĂ©rifiĂ©, confrontĂ© Ă la rĂ©alitĂ©. L’homme se perd alors dans un monde thĂ©orisĂ©, et le filtre de ce dernier se colle sur sa vision du monde, ne laissant passer que ce qui correspond et concorde avec les règles fixĂ©es.
Qu’il s’agisse de connaissances scientifiques, Ă©sotĂ©riques, culturelles ou autres, le rĂ©sultat est toujours le mĂŞme : l’esprit se rigidifie jusqu’à ne plus voir que ce qui correspond au monde dans lequel l’individu s’est plongĂ©, crĂ©ant un dĂ©calage par rapport au monde qui l’entoure, et avec le temps, des erreurs dans sa rĂ©flexion mĂŞme.
Travailler le bleu foncé en cas de :
Eviter le bleu foncé en cas de :
Dans notre inconscient collectif, le bleu clair et le bleu foncĂ© se distinguent foncièrement. LĂ©ger et relaxant, il apporte la sĂ©rĂ©nitĂ© de l’esprit, le calme intĂ©rieur. Il est donc tout particulièrement indiquĂ© lors des pĂ©riodes de grande inquiĂ©tude ou afin d’apaiser des pensĂ©es obsessionnelles. Couleur de l’ouverture Ă autrui, le bleu clair dĂ©veloppe les qualitĂ©s liĂ©es Ă la communication : expression, Ă©coute, mais Ă©galement traduction des idĂ©es en mots et traduction des paroles entendues en sens.
Son champ d’action s’Ă©tend ainsi de la clarification de la voix au tact nous permettant de choisir les mots justes. De part sa capacitĂ© Ă clarifier la traduction des mots que nous recevons, le bleu clair attĂ©nue la susceptibilitĂ©. Il nous soutiendra Ă©galement dans la comprĂ©hension de ce qui s’Ă©labore autour de nous et qui est extĂ©rieur au monde de nos expĂ©riences. Ainsi le bleu clair devient la couleur de la tolĂ©rance et de l’acceptation de ce qui nous est Ă©tranger.
L’excès de bleu clair s’exprime de deux manières qui sembleraient opposĂ©es mais qui aboutissent au mĂŞme rĂ©sultat : la coupure de l’Ă©change avec l’extĂ©rieur. Le premier cas est celui de l’expression excessive. Souvent issue de la compensation face Ă une peur ou une inquiĂ©tude, cette rĂ©action pousse la personne Ă monopoliser la parole et Ă exacerber la rapiditĂ© de son dĂ©bit de mots, de façon telle qu’aucune intervention de son interlocuteur ne soit plus possible. Les quelques phrases pouvant ĂŞtre dites par autrui dans ce type de situations sont gĂ©nĂ©ralement occultĂ©es ou mal comprises.
Le second cas est celui de la discrĂ©tion extrĂŞme, Ă ne pas confondre avec la timiditĂ©. L’excès de bleu clair entraĂ®nera alors un grand retrait du sujet et exacerbera non pas la parole mais l’Ă©coute. Des personnes ainsi effacĂ©es peuvent souffrir du manque d’attention d’autrui. Dans une telle situation, on pourra revenir travailler le bleu clair afin de dĂ©velopper l’expression avec des pierres « actives », mais seulement après avoir explorĂ© des couleurs plus chaudes et extraverties comme le orange ou le jaune.
Travailler le bleu clair en cas de :
Précautions avec les couleurs de pierres bleu clair :
On distingue dans cette gamme de pierres les variĂ©tĂ©s passives, qui dĂ©veloppement l’Ă©coute et l’intĂ©rioritĂ©, des variĂ©tĂ©s actives, qui travaillent sur l’expression et l’extĂ©riorisation. Ce lien des extrĂŞmes au sein du bleu clair rend son travail subtil, nĂ©cessitant une grande consolidation des premiers chakras ainsi qu’une parfaite Ă©coute de soi si l’on veut avancer vers une harmonie. Chacun peut ainsi apprendre avec le temps Ă discerner l’excès de bleu « actif » et expressif de l’excès de bleu « passif » liĂ© Ă l’Ă©coute de l’autre.
Eviter les bleu clairs « actifs » en cas de :
Eviter les bleu clairs « passifs » en cas de :
Porteur de douceur et de tendresse, le rose nous aide Ă ouvrir notre sphère Ă©motionnelle, à « donner de nous » Ă nous investir personnellement. C’est une couleur de prĂ©dilection pour notre monde intime, permettant la confidence, la confiance en l’autre, l’expression de notre affection… Il accompagne toute personne souhaitant trouver l’amour inconditionnel, tant envers soi-mĂŞme qu’envers les autres. En ouvrant la sphère du cĹ“ur, le rose permet Ă©galement de laisser sortir la tristesse, de laisser s’exprimer la douleur afin de petit Ă petit cicatriser les blessures liĂ©es aux Ă©motions.
C’est Ă©galement la couleur des nouveaux dĂ©parts dans notre vie amoureuse, puisque cette couleur attĂ©nue la peur d’être blessĂ© et aide Ă se laisser aller Ă nouveau, Ă faire confiance mĂŞme après de grandes dĂ©ceptions. Enfin, le rose dĂ©veloppe les sentiments Ă©levĂ©s comme la compassion (capacitĂ© à « vivre avec l’autre », Ă se mettre sincèrement et profondĂ©ment Ă la place d’autrui) et le pardon.
Toute ouverture excessive prĂ©sente des risques. Ainsi le rose poussĂ© Ă son paroxysme conduira Ă de l’hypersensibilitĂ©, Ă un ressenti trop prĂ©sent de la tristesse qui est en nous ou qui nous entoure. De telles sensations exacerbĂ©es crĂ©ent elles-mĂŞmes la douleur dont souffre l’individu et crĂ©ent un cercle vicieux oĂą l’être se coupe petit Ă petit de son ressenti en se crĂ©ant une carapace infranchissable. L’excès de rose expose l’être dans une certaine vulnĂ©rabilitĂ©, l’amenant Ă se donner et Ă faire confiance sans retenue.
MĂŞme si les sentiments du rose sont purs et innocents, ils prĂ©sentent une bien trop grande naĂŻvetĂ©. Dans le monde humain c’est malheureusement une des faiblesses les plus exploitĂ©es. A l’extrĂŞme l’individu en vient Ă s’effacer, Ă se confondre avec son environnement. Tout dĂ©pend alors de la qualitĂ© des influences qu’il reçoit, ces dernières Ă©tant perçues comme de vrais dogmes.
Travailler le rose en cas de :
Eviter le rose en cas de :
L’espoir et la compassion sont véhiculés par cette couleur. Elle permet l’ouverture aux autres avec calme et sérénité. Dans le travail du chakra du cœur, elle apaise en offrant un précieux recul émotionnel, et donnant ainsi de la légèreté aux émotions de tristesse, de souffrance ou de colère. C’est une couleur de self-control qui ne laisse pourtant pas les idéaux de côté. Son aide est ainsi très recherchée pour éveiller en nous le sens de la justice et l’envie de se consacrer au bien collectif. Très présent dans la nature, le vert est la couleur des plantes et de leurs capacités de guérison. En Lithothérapie, les pierres porteuses de cette couleur sont ainsi réputées pour leurs propriétés de renforcement du système immunitaire, ainsi que pour leur capacité à soutenir le travail des guérisseurs et des énergéticiens. Porteuses de régénération, les couleurs de pierres vertes aident souvent à renouveler les énergies du corps et de l’âme.
L’ambivalence du vert a de quoi en dérouter plus d’un. C’est une couleur relativement instable, comme en témoigne le fait que le vert de la végétation disparaisse à l’automne pour ne réapparaître que plusieurs mois plus tard. Les plantes peuvent d’ailleurs autant guérir qu’empoisonner, aussi le vert est souvent utilisé dans l’imagerie courante pour représenter une mixture douteuse qui pourrait nous sauver comme nous enterrer. En poussant trop loin le self-control du vert, nous créons une carapace qui cache nos émotions au monde extérieur sans pourtant empêcher la souffrance ou la tristesse d’exister. C’est un triste sort que se réservent ceux qui associent la sensibilité à une faiblesse. De même, les idéaux du vert peuvent également masquer les ambitions de l’égo si l’équilibre du rose n’apporte pas la sincérité nécessaire à la sphère du cœur.
Travailler le vert en cas de :
Eviter le vert en cas de :
A mi-chemin entre l’énergie du rouge et le rayonnement social et intellectuel du jaune, le orange est une explosion de vie. C’est la couleur de la renaissance et du renouvellement. Il favorise toute action visant à donner vie, qu’il s’agisse de la conception d’un enfant, de la naissance d’un projet, ou encore de l’avènement d’une œuvre artistique. Si l’imagination et l’élaboration des idées ne font pas partie des qualités du orange, celui-ci a cependant la capacité de donner une âme, une essence à toute création. Les couleurs de pierres orange ont de fortes propriétés de renforcement de la sexualité, expression de partage et de vie entre les êtres humains. L’ensemble des plaisirs de la vie est ainsi développé par cette couleur qui accentue notre capacité à nous émerveiller et à profiter pleinement du moment présent.
L’insouciance est le principal défaut du orange. C’est une couleur qui met en veille notre sens des responsabilités ainsi que notre lucidité face aux conséquences de nos actes. Les excès ne sont plus détectés et les souffrances du corps ou de l’esprit qui en découlent deviennent accessoires face au plaisir du corps par l’instant présent. L’excès d’orange peut pousser aux excès de fête, de table ou de chair, avec tous les risques que cela implique sur notre espérance et qualité de vie future. Si la rencontre et le vécu fugace de l’instant sont alors très forts, toute construction sur le long terme devient impossible, que ce soit dans la vie professionnelle, familiale ou amoureuse. L’engagement est perçu comme un fardeau, et la contrainte est balayée d’autant plus vite qu’elle devient perceptible. L’orange pousse alors dans un profond individualisme et coupe l’être compulsif de ce même lien social qu’il favorise pourtant à l’équilibre.
Travailler le orange en cas de :
Eviter le orange en cas de :
Couleur légère et mystérieuse, le violet régit notre imaginaire. C’est ainsi une couleur de créativité et d’idées nouvelles très profitable aux artistes, aux écrivains et à toute activité d’innovation. L’ouverture d’esprit ainsi développée permet d’anticiper et d’entrevoir ce qu’il nous reste encore à découvrir, mais permet également de rêver et de voyager au-delà du monde matériel et tangible que nous connaissons. Couleur pouvant devenir un refuge, le violet permet alors de façonner le monde à notre convenance et de mieux supporter les difficultés que nous rencontrons tous. Dans la continuité de ces propriétés, le violet est également réputé pour permettre à l’esprit humain de percevoir les manifestations plus subtiles présentes en notre monde : médiumnité, voyance, intuition, … Notre sensibilité à l’invisible peut ainsi être soutenue et développée.
Bien que le violet soit porteur d’une grande ouverture, il ne s’affranchit pas du revers inhérent à sa nature : la perte de repères. L’imaginaire se transforme alors en illusion, et le rêve en fuite de la réalité. Une des pentes les plus glissantes du travail avec les énergies concerne directement le violet : la limite séparant l’intuition de l’invention est très mince. En cherchant à développer des capacités extrasensorielles trop rapidement et sans prendre le temps de la compréhension, de l’assimilation et de l’expérience, beaucoup de personnes se perdent en chemin. Elles construisent alors leur rapport aux énergies sur des envies personnelles érigées en lois universelles et non sur des observations et expériences qui laisseraient naître la sagesse. De façon plus générale, le violet poussé à l’excès peut entraîner une rupture avec la réalité et les responsabilités qu’elle implique.
Travailler le violet en cas de :
Eviter le violet en cas de :
Couleur concrète et stable, le marron développe notre capacité à construire sur le long terme, avec patience et méthode. C’est la couleur de l’organisation et de la gestion, qui soutiendra à merveille les bordéliques et les têtes en l’air en les recadrant et en leur apportant un grand sens pratique. Rassurante, elle apportera structure et repères aux personnes déracinées ou exilées, et son aide sera précieuse lors de chaque grand changement au cours de notre vie. En méditation, le marron est la couleur privilégiée des exercices d’ancrage par lesquels nous visualisons des racines qui nous lient à la Terre-Mère et à ses énergies nourricières. A travers cette force tranquille, nous trouverons enfin la capacité de défendre le passé, les valeurs qui ont fait leurs preuves, et les richesses qu’un monde à l’évolution trop rapide aurait tendance à laisser disparaître.
Roi des habitudes, le marron peut immobiliser, scléroser un individu dans ses rituels quotidiens ou encore le paralyser dans l’inaction. Il exacerbe la maniaquerie et peut rendre les grands angoissés dépendants de leur repère. Les casaniers verront ainsi leur nature renforcée. Tout départ en vacances devient un calvaire, l’éloignement de son chez-soi une souffrance. C’est également la couleur des bien matériels, non de ceux qu’on expose mais de ceux que l’on garde. L’extrême dans cette préservation du patrimoine pousse non seulement à accumuler les biens, mais également à ne pas en profiter de peur de les détériorer. La stabilité du marron devient effrayante voire maléfiques. Le même phénomène peut se présenter dans la sphère intellectuelle ou dans notre vision du monde.
Travailler le marron en cas de :
Eviter le marron en cas de :