Accueil » Voyance Divinatoire : Le Tarot mais pas que… » Les prĂ©sages : Superstition ou connaissance ? » Les Ă©lĂ©ments dans les prĂ©sages
La physique ancienne distinguait quatre Ă©lĂ©ments : le feu, la terre, le vent et l’eau, de la combinaison et du mĂ©lange desquels toutes les choses existantes Ă©taient supposĂ©es rĂ©sulter. Bien sĂ»r, cette conception n’a plus aujourd’hui aucune valeur scientifique, la science a renoncĂ© depuis longtemps aux quatre Ă©lĂ©ments de la tradition, et la chimie moderne n’en compte pas moins de cent, dont le nombre va sans cesse augmentant. Sans mĂŞme parler de la physique des particules, qui bouleverse toutes les certitudes de fond en comble, en poussant toujours plus loin l’exploration de l’infiniment petit.
Si les quatre Ă©lĂ©ments ne constituent plus une explication scientifique du monde, ils restent un principe fondamental de la thĂ©orie des symboles. La symbolique Ă©lĂ©mentaire ne concurrence par la science contemporaine, car elle se place Ă un autre point de vue : celui d’une vision unitaire et cohĂ©rente du monde, que la science n’est plus capable de fournir. Celle-ci dissout, en quelque sorte, la perception que nous avons des choses en se situant Ă une Ă©chelle que nos sens sont incapables d’atteindre. La symbolique, au contraire correspond parfaitement Ă la perception quotidienne, ordinaire, de la rĂ©alitĂ©.
Les autres Ă©lĂ©ments, concernant les prĂ©sages, sont la clĂ© des correspondances symboliques, ils indiquent les sympathies et les antipathies des choses. Ces mots ont aujourd’hui un sens psychologique, mais ils dĂ©signent Ă l’origine les rapports qui rĂ©gissent l’univers. Le passage d’un ordre de la rĂ©alitĂ© Ă l’autre, du macrocosme au microcosme, se fait selon les lois de la concordance et de la discordance des choses. Au 5e siècle avant JC, le philosophe EmpĂ©docle exprimait ainsi cette conception :
CĂ©dant Ă l’action de la Haine toute forme se divise et se disloque tandis que les Ă©lĂ©ments, disjoints, tendent sous l’action de l’Amour Ă se confondre, pris d’un mutuel dĂ©sir. De lĂ provient tout le passĂ©, tout le prĂ©sent, tout l’avenir. Car les Ă©lĂ©ments restent ce qu’ils sont ; bondissant les uns au travers des autres, ils revĂŞtent de nouvelles apparences, tant leur mĂ©lange provoque en eux de changement.
Voici donc les principales correspondances fournies par la symbolique élémentaire.
Ce système des correspondances permet de comprendre de nombreux prĂ©sages paraissant arbitraires ou obscurs, qui s’Ă©clairent une fois mis en relation avec leurs affinitĂ©s symboliques. On voit donc que la science des prĂ©sages rĂ©pond Ă une vision tout Ă fait cohĂ©rente du monde, fort Ă©loignĂ©e de la simple superstition, comme ceux des phĂ©nomènes extraordinaires. Cette vision est traditionnellement rĂ©sumĂ©e par ce passage cĂ©lèbre de la Table d’Ă©meraude d’Hermès TrismĂ©giste : « Tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour accomplir les miracles de l’unitĂ©. »
Lorsque la flamme d’une bougie a deux dents, c’est un signe nĂ©faste. Si elle n’en a qu’une, c’est bon signe, et si elle en a trois c’est un excellent prĂ©sage. Une flamme droite, pure, claire et nette, blanche, sans fumĂ©e et sans craquements, sans flammèches et se terminant en pointe, est un bon signe. Un feu qui s’allume mal, qui s’Ă©parpille, qui ne monte pas tout droit mais virevolte et dĂ©gage une Ă©paisse fumĂ©e, qui craquète, qui fait voler des Ă©tincelles de toutes parts, est un sinistre prĂ©sage.
Si un charbon rouge saute hors du feu vers une personne, c’est un prĂ©sage de danger mortel pour ladite personne. Lorsqu’il y a dans une sociĂ©tĂ© une jeune fille Ă marier, il ne faut pas lever les tisons du feu, de crainte de chasser les amoureux Ă©ventuels. Si on lève les tisons en prĂ©sence de deux fiancĂ©s, leurs sens seront excitĂ©s et ils chercheront Ă les assouvir au plus vite.
Lorsque la mèche d’une bougie charbonne, c’est Ă dire dĂ©gage de la fumĂ©e, sans qu’on l’ait Ă©teinte, c’est signe que l’on va recevoir une nouvelle. Quand une chandelle allumĂ©e jette soudain quelques Ă©tincelles, cela annonce une visite imprĂ©vue.
En Inde, on pense que si un malade est debout devant un grand feu et que son ombre projetĂ©e sur le sol est droite et directement opposĂ©e au feu, c’est signe de guĂ©rison, si l’ombre est de cotĂ©, c’est signe de mort.
Les Anciens avaient beaucoup dĂ©veloppĂ© la pyromancie, ou divination par le feu. Ils entretenaient un feu sacrĂ©, qui ne devait jamais s’Ă©teindre, dans le temple de Vesta, et la garde en Ă©tait confiĂ©e aux vierges vestales (de cet usage vient l’expression « avoir le feu sacré »). Si le feu s’éteignait par accident, c’Ă©tait une calamitĂ© nationale et toutes les affaires publiques et privĂ©es Ă©taient interrompues jusqu’Ă ce que, le feu ayant Ă©tĂ© rallumĂ© selon les injonctions rituelles, les dieux fussent apaisĂ©s. La vestale qui avait laissĂ© le feu s’Ă©teindre Ă©tait menĂ©e par le grand pontife dans un endroit secret, oĂą il la fouettait après l’avoir recouverte d’un drap.
On tire des prĂ©sages particuliers de la rĂ©sine ou de l’encens brĂ»les. Si la flamme que produit la rĂ©sine est entière et non Ă©parse, c’est bon signe, le contraire est malencontreux. Si elle se dĂ©bat, s’Ă©parpille ou se retourne, se penchant vers le bas, c’est signe d’aggravation pour les malades, et si elle s’Ă©teint tout d’un coup, c’est signe de mort prochaine.
Pour ce qui est de l’encens, qui ne produit pas de flamme mais seulement de la fumĂ©e, celle-ci doit ĂŞtre rĂ©gulière et bien droite, si elle se met Ă dĂ©gager une odeur nausĂ©abonde et anormale, cela indique un malheur.
La fumĂ©e d’une cheminĂ©e qui retombe au lieu de s’Ă©lever annonce des dĂ©ceptions. Si le bois qui est dans la cheminĂ©e tombe et se dĂ©range, on va recevoir une visite. Il ne faut pas cracher dans le feu, c’est un très mauvais prĂ©sage pour celui qui le fait. Fuir les feux-follets dans un cimetière est une chose Ă ne jamais faire, car c’est un prĂ©sage de mort.
Les prĂ©sages liĂ©s Ă la terre proprement dite, c’est Ă dire aux minĂ©raux (pierres, mĂ©taux), ne figurent pas ici, car la tradition les a rattachĂ©s Ă ceux qui se rapportent aux plantes. En effet, plantes et minĂ©raux ont un symbolisme parallèle. Quant Ă la gĂ©omancie, bien qu’elle tire son nom du mot grec « gê » signifiant terre, elle n’a rien Ă voir avec cet Ă©lĂ©ment dans les prĂ©sages. C’est une mĂ©thode divinatoire consistant Ă dessiner des figures selon un code prĂ©Ă©tabli, son nom vient de ce que l’on traçait ordinairement ces figures Ă mĂŞme le sol,sur le sable ou la terre.
Les prĂ©sages tirĂ©s de cet Ă©lĂ©ment concernent surtout le souffle et la respiration, sous toutes ses formes (haleine, Ă©ternuement, sifflement, etc.). En effet, le souffle est traditionnellement identifiĂ© avec l’esprit, et Ă ce titre il constitue une source de prĂ©sages. On lit dans la Bible, au commencement de la Genèse : « La terre Ă©tait vide et dĂ©serte, les tĂ©nèbres Ă©taient au-dessus de l’ocĂ©an et l’esprit de Dieu planait sur les eaux », le mot que l’on traduit par « esprit de Dieu » est en hĂ©breu Ruah, c’est Ă dire « le Souffle ». De mĂŞme, en latin, spiritus dĂ©signe Ă la fois le souffle et l’esprit : d’ailleurs il a donnĂ© en français aussi bien respirer que l’inspiration et le mot mĂŞme d’esprit.
Dans la Rome antique, on considĂ©rait qu’une haleine forte et violente est la marque d’un esprit grand, s’il sent le souffle de cette personne l’effleurer par hasard, c’est le signe qu’elle exercera sur lui beaucoup d’influence. Si l’on sort pour faire une visite importante et que, sitĂ´t le domicile quittĂ©, une personne qui tousse se fait entendre, la visite tournera court.
L’Ă©ternuement est un prĂ©sage très important, qui a toujours Ă©tĂ© tenu en grande estime. Aristote dans ses « Problèmes », en explique la raison : « L’Ă©ternuement vient de la tĂŞte, c’est parce que nous vĂ©nĂ©rons cette rĂ©gion comme la plus sacrĂ©e, que nous vĂ©nĂ©rons comme sacrĂ© le vent qui en sort. Par suite, on salue l’Ă©ternuement comme un signe sacrĂ©, et l’on souhaite du bonheur Ă ceux qui Ă©ternuent. » C’est pourquoi, de nos jours encore, nous disons « à vos souhaits » Ă quelqu’un qui vient d’Ă©ternuer.
Mais l’Ă©ternuement n’a pas toujours la mĂŞme signification. Éternuer est de mauvaise augure le matin et de bon augure le soir. Quitter sa chambre et Ă©ternuer aussitĂ´t signifie qu’un malheur proche. Lorsqu’un enfant Ă©ternue sans raison, la personne qui est en train de parler Ă ce moment dit Ă coup sĂ»r la vĂ©ritĂ©.
Selon la tradition des matelots, siffler sur un navire qui se trouve au large, en pleine mer, porte malheur.
Le cotĂ© par oĂą passe le souffle est un Ă©lĂ©ment essentiel dans les prĂ©sages. Quand nous avons le nez plus ou moins bouchĂ©, selon que c’est la narine droite ou la gauche qui laisse passer l’air, de nombreux prĂ©sages s’ensuivent.
Respirer par la narine droite indique une bonne santé, par la narine gauche, cela indique une maladie grave en perspective. Le souffle passant par la narine droite est salutaire quand on entre une maison.
La narine droite est en gĂ©nĂ©ral favorable, la gauche funeste. A tel point que, dans certaines rĂ©gions de l’Inde, on n’hĂ©site pas Ă pronostiquer la durĂ©e de la vie par ce moyen : si l’on respire pendant deux jours et deux nuits de suite par la narine gauche, on mourra, dit-on lĂ -bas, dans deux ans. Si l’on respire par la narine gauche pendant la nuit et par la droite pendant le jour, et sans aucune interruption, on mourra dans six mois.
Les guerriers de l’AntiquitĂ© pensaient que le meilleur moment pour engager un combat est celui oĂą le souffle passe par la narine gauche, et que la victoire est certaine si, au cours de la lutte, le souffle passe de la narine gauche Ă la narine droite.
Le souffle de gauche cesse d’être dĂ©favorable dans certains cas : quand on sort de chez soi et que l’on part du pied gauche : en pĂ©riode de lune ascendante, les nuits de lundi, mercredi, jeudi et vendredi, sous le signe du Taureau, du Cancer, de la Vierge, du Capricorne, des Poissons, quand on regarde vers l’ouest ou le sud, quand on part pour un grand voyage.
Si le souffle des narine d’un malade est froid et le souffle de la bouche brĂ»lant, la mort est imminente, dit-on en Inde. Il est salutaire de se toucher le visage le matin au rĂ©veil avec la main du cotĂ© de la narine oĂą passe le souffle.
Boire dans le verre d’une personne aimĂ©e aide Ă connaitre ses pensĂ©es. Refuser de boire l’eau fraĂ®che que quelqu’un nous propose annonce une peine, boire de l’eau chaude est un funeste prĂ©sage. Marcher dans l’eau boueuse est le signe d’un deuil prochain. Voir l’ocĂ©an en rĂŞve indique que l’on va bientot faire un long voyage. Marcher sous la pluie, en gĂ©nĂ©ral, porte chance, et surtout quand la pluie nous surprend au sortir du logis.
Quelqu’un qui enjambe le ruisseau de la rue en sautant sera très certainement victime d’une persĂ©cution. La symbolique de l’eau est associĂ©e Ă celle du bain. C’est dans la tradition indienne surtout que cette idĂ©e a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e. Ainsi il est d’usage, en Inde, de se verser de l’huile sur la tĂŞte avant de prendre un bain, et d’en rĂ©pandre trois gouttes sur le sol, afin de se rĂ©server une longue vie. Une fois dans le bain, on arrose en premier lieu la tĂŞte, pour Ă©viter toute possession dĂ©moniaque. Si cette eau est chaude et qu’on est entrĂ© dans le bain du pied droit, c’est encore mieux. Enfin si au sortir du bain les mains, les pieds et la poitrine se sèchent d’eux-mĂŞmes immĂ©diatement, c’est signe de mort prochaine.
Cette association de l’eau et de la purification est Ă l’origine de certaines habitudes autrefois courantes, comme de cracher sur son soulier droit avant de le chausser, pour se prĂ©munir contre les maladies. La salive est en effet un Ă©quivalent symbolique de l’eau. Dans la divination romaine, l’hydromancie ou divination par l’eau Ă©tait parallèle Ă l’Ĺ“nomancie ou divination par le vin. On considĂ©rait leur couleur, leur saveur, leurs mouvements, le bruit et tous les changements soudains qui s’y produisaient. Le pire prĂ©sage tirĂ© de l’eau ou du vin est l’eau noire ou le vin noir : signes de mort et de catastrophes.
Renverser du vin rouge sur une nappe blanche et propre est signe d’une noce prochaine dans la maison. Si du vin tombe sur un vĂŞtement neuf, la fortune sera heureuse. En revanche, le vin qui tombe sur les chaussures est un mauvais prĂ©sage. Le lait enfin, dernier avatar symbolique de l’eau est un prĂ©sage d’amitiĂ© quand il est donnĂ© par une personne que l’on ne connait pas beaucoup. Si on le refuse, il faut s’attendre Ă des malheurs.
Les aliments symbolisent la transmutation, le passage de la matière d’un Ă©lĂ©ment dans un autre. Par la cuisson ils se rapportent non seulement au feu, mais aussi Ă la terre. Le Grand oeuvre des alchimistes visait Ă obtenir la Pierre philosophale par le moyen de la cuisson de la matière dans l’œuf philosophique, lui-mĂŞme placĂ© dans un fourneau, l’athanor. Or la terre est une image de ce fourneau, car elle engendre les minĂ©raux, une cĂ©lèbre formule alchimique, « vitriol », qui a donnĂ© son nom Ă une substance bien connue, signifie en latin : Visita Interiora Terrae, Rectificando Invenies Occultum Lapidem, c’est Ă dire : « visite l’intĂ©rieur de la terre, par rectification tu trouveras la Pierre cachĂ©e ». La cuisson et la fermentation des aliments sont une autre image de cette rectification ou transmutation.
Le pain en est le symbole par excellence. Dans la religion chrĂ©tienne, le rite de la communion manifeste ouvertement ce que les thĂ©ologiens nomment la transsubstantiation, c’est Ă dire la transformation du pain consacrĂ© (l’hostie) en corps du Christ, parallèlement au vin qui devient, lui, le sang du Messie : c’est l’eucharistie ou action de grâces. Il ne faut pas poser le pain Ă l’envers sur la table, car cela Ă©quivaut Ă un reniement du Christ. On sait que l’inversion des symboles chrĂ©tiens est caractĂ©ristique du culte satanique. C’est donc un très mauvais prĂ©sage.
Pour la mĂŞme raison, il est bon de faire le signe de la croix sur le pain avant de l’entamer, ce qui favorise la chance dans la maison. L’œuf est un autre symbole très important. IndĂ©pendamment de sa signification alchimiste (l’œuf philosophique), l’œuf reprĂ©sente l’univers, l’infini, par sa rotonditĂ©, c’est un Ă©quivalent de l’ouroboros, le serpent qui se mord la queue. Casser un Ĺ“uf frais est un signe de bonheur, si l’œuf est gâtĂ©, c’est signe de deuil. Ceux qui, vivant Ă la campagne, possèdent des poules doivent Ă©viter d’acheter des Ĺ“ufs et ne consommer que les leurs sous peine de s’exposer Ă une mauvaise fortune. Il ne faut pas porter chez soi un Ĺ“uf de canard : mauvais prĂ©sage.
Après avoir mangĂ© un Ĺ“uf Ă la coque ou gobĂ© un Ĺ“uf cru, il faut en briser la coquille, pour Ă©viter le mauvais Ĺ“il. Les Anciens pratiquaient cela couramment, comme l’atteste Pline l’Ancien : « Il n’est personne qui ne redoute d’ĂŞtre envoĂ»tĂ© par des prières malĂ©fiques. C’est Ă cette crainte que rĂ©pond l’usage, après avoir mangĂ© des Ĺ“ufs ou des escargots, d’en briser aussitĂ´t la coquille ou de les percer avec la cuiller ».
Faire du boudin prĂ©sage des peines, manger du boudin annonce une visite inattendue. Aimer le chocolat prĂ©dit une longue vie. Mettre du sucre dans une tasse de cafĂ© avant d’ĂŞtre servi indique que l’on restera cĂ©libataire. Mettre du sel dans l’assiette d’un convive est mauvais signe, aussi bien pour le convive que pour soi-mĂŞme. Renverser la salière Ă table est un funeste prĂ©sage, de mĂŞme, voir du sel renversĂ© par quelqu’un.
Dans la tradition islamique, commencer et terminer un repas par le sel (c’est Ă dire des plats salĂ©s) prĂ©serve des maladies. On peut lire les signes du Destin dans le marc dĂ©posĂ©s sur la cafetière après la prĂ©paration du cafĂ©, la cafĂ©tomancie est une des mĂ©thodes divinatoires les plus cĂ©lèbres. Voici comment elle se pratique : il faut faire sĂ©cher le marc de cafĂ©, puis le faire bouillir dans une faible quantitĂ© d’eau en le remuant jusqu’Ă ce qu’il soit bien dĂ©layĂ©. Ensuite on le verse dans une assiette non Ă©maillĂ©e (en terre cuite par exemple) en ayant soin de ne pas la remplir.
Après avoir agitĂ© lĂ©gèrement, on vide l’eau tout doucement, afin qu’il ne reste dans l’assiette que le marc. On interprète alors les figures qui se sont formĂ©es : croix, carrĂ©s, cercles, lignes, dessins d’objets, de plante ou d’animaux divers, chiffres, lettres, etc. Une croix, par exemple, au milieu de l’assiette promet une mort douce et Ă©loignĂ©e : trois croix prĂ©sagent des honneurs, quatre croix annoncent une maladie, un grand nombre de croix une vieillesse dĂ©vote.